La présence militaire sur les campus universitaires du Myanmar depuis le coup d’État de 2021 met en danger le personnel et les étudiants.
Récemment, à l’Université de Kalay, 150 enseignants et étudiants ont été secourus par la Force de Défense Populaire (FDP) après une attaque contre les troupes de la junte stationnées là-bas. Cette situation a soulevé des préoccupations quant à l’utilisation des civils comme boucliers humains.
Le représentant du Ministère de la Défense du Gouvernement d’Unité Nationale (GUN) a révélé que les troupes de la junte étaient stratégiquement positionnées sur le campus depuis 2021. Ces forces ont tiré des armes lourdes sur les villages environnants. Lors de l’attaque du 26 février, plus de 150 personnes ont été secourues, mais plus de 500 personnes se trouvaient sur le campus.
Les étudiants et enseignants secourus ont été transférés aux équipes administratives des cantons, tandis que les opérations militaires fréquentes ont contraint les déplacés internes à rentrer chez eux par groupes.
La junte a affirmé avoir secouru 285 personnes, mais la FDP de Kalay a clarifié que leurs forces n’ont pas capturé les étudiants, mais les ont secourus par souci humanitaire.
Ce scénario s’est également produit à l’Université de Loikaw, où près de 200 enseignants et membres de leur famille ont été secourus par la Force de Défense des Nationalités Karenni (KNDF). Les troupes de la junte ont combattu pendant quatre jours avant de se rendre à la KNDF, entraînant la détention de cinq membres du personnel universitaire.
Ces incidents soulignent les risques encourus par le personnel et les étudiants des universités face à la présence militaire sur les campus, ainsi que les efforts des forces de résistance pour les protéger.
Article original: universityworldnews